Bonne année
2005
Nous repartons pour de nouvelles aventures !
De nouvelles régates ensemble et avec les
croiseurs du club sur notre fantastique plan d'eau.
Et nous réservons déjà nos équipiers
pour le week end de Pâques afin de nous y retrouver ensemble
à l'occasion de la Coupe des Cloches.
Reprise d'entrainement début mars quand le dégel sera
un peu amorcé....
à bientôt !
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CLASSIQUE OU MODERNE ?
Quand
la série s'est développée en France, un accord
collectif s'était conclu pour que nous n'achetions que des
bateaux plus anciens que le N° 3000. Pour permettre une bonne
homogénéité de la flotte et garder des coûts
abordables pour tous.
°°°°
Les
Anglais avaient dans un premier temps fractionné leurs flottes
en "classic" ( jusqu'à 2700, correspondant grosso-modo
à la charnière entre les coques des Windebank III
et des Windebank IV), "silver" de 2700 à 3200,
et "gold" : tous les plus récents.
Le système a marché un moment, puis les obstacles
rencontrés ont été la complexité des
classements, et la diminution du nombre des « classic »
alignés en course du simple fait de leur vieillissement,
et de leur abandon par certains propriétaires au profit d'unités
plus récentes.
Tous les bateaux se tiennent dans le petit temps,
mais la brise réussit mieux aux coques plus rigides, les
plus récentes.
°°°°
La
solution actuellement trouvée depuis cette année par
le comité directeur de la série internationale est
d'étendre la dénomination "classic" jusqu'au
numéro 3200 (sauf pour les bateaux ayant subi des modifications
radicales de la coque).
Il n'y a donc plus désormais que des "classic"
et des "modernes".
C'est actuellement d'ailleurs un des points majeurs
de réflexion de notre comité Français : vers
où orienter notre développement ?
les classiques: sont d'un prix très abordable , permettant
un accès à tous les budgets, donnent de très
bonnes performances (voir les résultats du dernier national:
les 1er,3e et 4e sont « classic »), pourvu qu'on se
livre à un peu de remise en état de l'accastillage,
et qu'on assure un entretien soigneux (des ponts en bois, en particulier,
).
les
modernes: sont beaucoup plus chers, d'emblée performants
(surtout si l'on veut se frotter au niveau international), et on
peut aussi comprendre que tout le monde n'ait pas le goût
du bricolage ou la disponibilité pour réhabiliter
un bateau ancien.
Au
stade actuel de développement de notre flotte , c'est le
coût des classiques qui est l'élément le plus
attractif. Cependant le risque est que quelques uns des meilleurs
creusent l'écart en course avec des bateaux neufs et démotivent
peu à peu les propriétaires des "classic".
Le
modèle Anglais (propriétaires d'âge mûr,
navigant habituellement en famille , développement vers les
modernes) n'est pas immédiatement exportable chez nous. Car
nous avons en priorité la nécessité de créer
du nombre. Puis de le garder.
Notre série s’est développée de façon
très rapide mais n’a sans doute pas encore forcément
trouvé sa clientèle définitive et exclusive
, celle qui ne se consacre qu’au Flying Fifteen , sans se
partager avec la régate sur d’autres modèles.
Un bon indicateur de la perspective d’implication des nouveaux
propriétaires dans la série est souvent … l’état
de la remorque !
°°°°
Alors
faut il choisir pour notre flotte l’orientation classique
ou moderne ? Les deux, mon capitaine !
Avec sans doute une attention plus marquée à la préservation
de l’intérêt pour les classiques.
Il
y a de la place pour tous, et le programme national se diversifie,
ce qui multiplie les pôles d'intérêt que l'on
peut trouver dans une classe internationale très vivante.
Et puis reste cet argument de l'esthétique particulièrement
réussie du bateau qui attire et retient beaucoup d'entre
nous, sans considération de place sur le podium.
Pierre VAZEL
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